Depuis le début de mon parcours, j’évolue dans le milieu de la reliure d’art en associant études approfondies, stages en institutions renommées, activité professionnelle encouragée par la SEMA* et participation à de nombreuses expositions.

Passionnée par la reliure contemporaine et soutenue par un milieu professionnel confiant, j’ai créé mon atelier.

De plus, l’enseignement épanouit mon activité par la transmission de mon savoir-faire et par l’enrichissement mutuel entre le professeur et l’élève.

La reliure est avant tout un mode de protection.

Classique, elle permet de conserver de nombreux livres ou documents.

Créative, elle développe l’aspect artistique de son contenu.

Unique et originale, chaque création répond à la fonction du livre et à la demande du client.

 

*actuellement Institut pour les Savoir-Faire Français : https://www.institut-savoirfaire.fr/

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Prisca Joubert a étudié à l’Union Centrale des Arts Décoratifs puis à l’École Supérieure Estienne des Arts et des Industries Graphiques. Elle obtient son Diplôme des Métiers d’Art en 2003 et s’aguerrit chez Alain Devauchelle puis auprès de Sün Evrard. Elle fonde son atelier en 2006, se partage entre l’enseignement, les jurys du Diplôme des Métiers d’Art et des expositions comme Reliures océanes — dont elle fut commissaire — organisées par
les Amis de la Reliure d’Art (ARA France). 

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Par Morina Mongin (extrait de Vivre pour Relier)

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Prisca a la fibre pédagogique. Elle intervient dans les bibliothèques à la demande des municipalités, à l’occasion du Printemps des poètes ou de la Nuit de la lecture, apportant des réponses aux souhaits les plus déroutants : « On m’a demandé d’animer une journée de formation sur le thème “Comment relier un livre de poche”. J’ai dû sortir de mes codes pour imaginer un emboitage avec rabat. » Une fiche technique est née de cette expérience, ainsi qu’une reliure d’Œdipe roi avec une découpe en forme de couronne. « La contrainte n’en est pas une ! Si on reste dans son coin, on va vers la facilité. Il faut chercher et réfléchir. » 

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Par Priscille de Lassus (extrait d’AML N°331)